Contrôle continu du tronc commun: typologie textuelle
Compréhension de texte
Texte :
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, et des carrosses tout dorés; mais par malheur cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuit devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, et lui laissa le choix de celle qu’elle voudrait lui donner. Elles n’en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l’une à l’autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue.
Ce qui les dégoûtait encore, c’est qu’il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu’on ne savait pas ce que ces femmes étaient devenues. Barbe Bleue, pour faire connaissance, les mena avec leur mère à une de ses maisons de campagne, enfin tout alla si bien, que la cadette commença à trouver que le maître du logis n’avait plus la barbe si bleue, et que c’était un fort honnête homme. Dès qu’on fut de retour à la ville, le mariage se conclut.
Au bout d’un mois Barbe Bleue dit à sa femme qu’il était obligé de faire un voyage en province, de six semaines au moins : -”Voilà, lui dit-il, les clefs, ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s’il vous arrive de l’ouvrir, il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère”. Elle promit d’observer exactement tout ce qui lui venait d’être ; et lui, après l’avoir embrassée, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage. Elle fut si pressée de sa curiosité, elle y descendit par un petit escalier dérobé, elle prit la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D’abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées ; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang gisaient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs (c’était toutes les femmes que Barbe Bleue avait épousées et qu’il avait égorgées l’une après l’autre). Elle pensa mourir de peur, et la clef du cabinet qu’elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main. Après avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta à sa chambre pour se remettre un peu, mais elle n’en pouvait venir à bout, tant elle était émue. Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l’essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s’en allait point ; elle eut beau la laver, et même la frotter avec du sablon et avec du grès, il y demeura toujours du sang, car la clef était magique, et il n’y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait: quand on ôtait le sang d’un côté, il revenait de l’autre.
Compréhension
Ce qui les dégoûtait encore, c’est qu’il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu’on ne savait pas ce que ces femmes étaient devenues. Barbe Bleue, pour faire connaissance, les mena avec leur mère à une de ses maisons de campagne, enfin tout alla si bien, que la cadette commença à trouver que le maître du logis n’avait plus la barbe si bleue, et que c’était un fort honnête homme. Dès qu’on fut de retour à la ville, le mariage se conclut.
Au bout d’un mois Barbe Bleue dit à sa femme qu’il était obligé de faire un voyage en province, de six semaines au moins : -”Voilà, lui dit-il, les clefs, ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s’il vous arrive de l’ouvrir, il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère”. Elle promit d’observer exactement tout ce qui lui venait d’être ; et lui, après l’avoir embrassée, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage. Elle fut si pressée de sa curiosité, elle y descendit par un petit escalier dérobé, elle prit la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D’abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées ; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang gisaient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs (c’était toutes les femmes que Barbe Bleue avait épousées et qu’il avait égorgées l’une après l’autre). Elle pensa mourir de peur, et la clef du cabinet qu’elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main. Après avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta à sa chambre pour se remettre un peu, mais elle n’en pouvait venir à bout, tant elle était émue. Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l’essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s’en allait point ; elle eut beau la laver, et même la frotter avec du sablon et avec du grès, il y demeura toujours du sang, car la clef était magique, et il n’y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait: quand on ôtait le sang d’un côté, il revenait de l’autre.
Compréhension
1-Quel est le type du texte ? Justifiez votre réponse.
2-Quels en sont les personnages ?
3-Pourquoi les filles refusent-elles d’épouser Barbe Bleue ?
4-. Barbe Bleue est-il déjà marié ? Relevez une phrase justifiant votre réponse.
5–Pourquoi l’une des deux filles (la cadette) accepte – t – elle finalement de l’épouser ?
6-A son retour, Barbe Bleue découvrira-t-il son accès au cabinet interdit ? Cherchez une expression qui justifie votre réponse.7-Cherchez dans le texte un passage injonctif. Relevez deux indices qui justifient votre réponse.
8-Proposez un titre au texte
9-Relevez dans le texte :
a. un énoncé relevant du récit ;
b. un énoncé relevant du discours.
10-Cherchez dans le texte :
a. une locution exprimant la conséquence :
b. un synonyme de : enlever
2-Quels en sont les personnages ?
3-Pourquoi les filles refusent-elles d’épouser Barbe Bleue ?
4-. Barbe Bleue est-il déjà marié ? Relevez une phrase justifiant votre réponse.
5–Pourquoi l’une des deux filles (la cadette) accepte – t – elle finalement de l’épouser ?
6-A son retour, Barbe Bleue découvrira-t-il son accès au cabinet interdit ? Cherchez une expression qui justifie votre réponse.7-Cherchez dans le texte un passage injonctif. Relevez deux indices qui justifient votre réponse.
8-Proposez un titre au texte
9-Relevez dans le texte :
a. un énoncé relevant du récit ;
b. un énoncé relevant du discours.
10-Cherchez dans le texte :
a. une locution exprimant la conséquence :
b. un synonyme de : enlever
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق